En arrivant de Châteauroux, à la porte de la Brenne, Neuillay les Bois vous accueille. Nom d’origine gallo-romaine, formé sur le nom d’un gentilice romain: Novellius; connu dès le IXème siècle sous le nom de Nuviliacus, faisait partie d’une possession de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Après différentes appellations, Neuillay les Bois prendra son identité actuelle au XVIème siècle.
Comment ne pas remarquer, 3 km avant le bourg, deux beaux points de vue: à gauche, le domaine de « La Sellette », construit en grès ferrugineux de la Brenne. A droite, au bord de la rivière « La Claise » on peut admirer le superbe manoir de « La Ferrandière », datant du XVème siècle. C’était un fief qui relevait en hommage lige de l’abbé de Méobecq.
L’église paroissiale Saint-Hilaire, de style roman remaniée au XIXème siècle, mérite toute votre attention. Mentionnée dès 1174, elle a été presque entièrement reconstruite. De l’ancienne église du XIIème siècle il ne reste que la porte principale et les chapiteaux romans.
En direction de Luant, dans un cadre de verdure remarquable, le château de Bois-Robert, connu dès 1571, un castel fut reconstruit en 1898 sur l’emplacement de l’ancien édifice.
Neuillay les Bois a un riche passé gallo-romain. La commune est traversée par une voie romaine reliant Argenton sur creuse (Argentomagus) à Orléans (Genabum) (clic ici)
Source: Les voies romaines par M. LENSEIGNE.
Plusieurs campagnes de fouilles ont également révélé l’existence d’une ville romaine à Mersan. En 1983, des vestiges de maçonneries romaines furent découverts aux Bernards (peut-être une petite ville, ou une villa). En 2011, lors de travaux effectués sur la commune, c’est une statuette sculptée dans un bloc de calcaire, qui fut mise au jour. Celle-ci représente un personnage masculin assis en tailleur. La statue est brisée au niveau de la taille, mais nous distinguons parfaitement les jambes croisées du personnage assis sur un coussin. Le bloc de calcaire semblerait provenir du centre carrier sur les communes du Pont-Chrétien-Chabenet et Tendu.
D’autres sites sont signalés à Malbran et au Tertre.
Remerciements à M. Gérard COULON pour ces informations
La Brenne est l’une des plus importante zone humide française, aussi mérite-t-elle son nom de « Pays des mille étangs ». Sa nature encore sauvage abrite de nombreuse espèces animales : Guifettes, Grèbes, Hérons, Cormorans et autres Cistudes: la désormais célèbre petite tortue aquatique devenue l’emblème de la Brenne.
Découvrez l’histoire de cette magnifique région, où l’on écoute … le silence … (clic ici).